Depuis le port de Calvi, au pied de la citadelle génoise, on contemple à l’envie les neiges éternelles. À L’isula (L’Île Rousse, construite à l’initiative de Pasquale Paoli pour contrer l’influence de Calvi, on flâne sur la plage où le sable fin trouve place au cœur la ville. La route qui relie les deux villes s’égrène en un chapelet de marines et de criques : Algaghjola, Lumiu, Sant’Ambroghju, sous l’œil distant d’Aregnu blotti sur sa colline.
Le littoral balanin, se laisse aussi découvrir par le chemin de fer qui côtoie la mer et les plages. Dans l’arrière-pays, le murmure des cigales répond aux chants des bergers. Les habitats typiques dessinent un univers à part avec sur leurs promontoires des vignobles, jardins, murs de pierres sèches, vieux couvents et petites chapelles.